L’idée de doter le Québec de l’action de Cultures du cœur – Estrie a germé à Sherbrooke, précisément à Moisson Estrie. En 2007, Jean-François Roos (organisateur communautaire au Centre de santé et de services sociaux – Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) informe Alain de Lafontaine (ancien directeur du Théâtre Granada) et Gilles Duquette (ancien directeur de Moisson Estrie) de l’existence de Cultures du cœur en France.
Emballé par l’expérience de l’association française et à la recherche de projets de lutte à l’exclusion sociale, Moisson Estrie décide d’ajouter un volet à son activité. L’organisme soutient l’implantation de Cultures du cœur en Estrie dès 2009. Gilles Renaud devient le premier porte-parole de Cultures du cœur au Québec.
L’Estrie devient ainsi la région pilote d’implantation. Moisson Estrie fait appel alors au service d’action communautaire du CSSS-IUGS pour soutenir son démarrage. Un groupe est formé au printemps 2009, il deviendra le comité de gestion et d’implantation de Cultures du cœur-Estrie.
Une formation en médiation culturelle est construite grâce à Jacinthe Tremblay, artiste de théâtre, et une agente de projet est alors embauchée, Lucie Gagnon. La Chaudronnée de l’Estrie, la Banque alimentaire de Memphrémagog, la Grande table de Sherbrooke et Moisson Estrie constituent en 2010 les premiers « relais » de Cultures du cœur-Estrie.